Entretien avec Deelay RNS (rappeur)
S01:E01

Entretien avec Deelay RNS (rappeur)

Episode description

De passage à Tresques, le rappeur Deelay RNS a répondu aux questions d’Akoi Aka pour la Tour de Guet à l’occasion d’une résidence de préparation de son live.

Ces quelques jours dans le village furent riches en rencontres et travail, et se sont conclus par un petit live au sommet de la tour.

Son dernier EP “Peace” est toujours disponible partout via ce lien : https://streamlink.to/DeelayPeace

Les Réseaux de Deelay RNS :

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Salut Deelay! Salut à quoi? Bienvenue à Tresque!

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Bah ouais, merci beaucoup depuis le temps!

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Depuis le temps, c'est quelques années, on s'était croisés ici,

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ça fait plaisir de te revoir ici, donc, de partir de Rennes jusqu'à Tresque.

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Bienvenue dans un autre département. Merci.

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Alors, j'aimerais te présenter au public de la Tour de Guet que je gère,

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avec les gens aussi de la Rigeante que naissent un peu mieux.

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Bien sûr.

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Est-ce que tu peux te présenter un peu?

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Carrément. Alors moi, c'est Deelay,

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donc hauteur-compositeur interprète,

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donc je suis un rappeur, et donc j'écris mes textes, je les chante,

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et je suis également compositeur,

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je compose les instrumentales derrière,

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et à la base, en fait, avant de rapper, j'étais guitariste.

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J'ai mis ça un petit peu de côté en me mettant en rap,

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mais voilà, je pratique un peu toujours,

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j'en mets dans mes instrumentales, et voilà.

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Et alors, le parcours, comment ça se passe,

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le nombre du rap, justement, des débuts,

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on débute, on y est un peu comme ça, et on se cherche,

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jusqu'à un moment, on est complètement aboutis,

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raconte un peu ton parcours justement.

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Alors ouais, moi, j'ai donc commencé vraiment le rap en 2010,

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ça fait 12 ans déjà, waouh.

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Et on va dire que la musique, j'ai toujours aimé ça,

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le hip-hop, le rap, j'ai déjà passionné un peu avant,

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j'ai un peu grandi avec ça,

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je suis un enfant des années 90,

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enfin un enfant des années 2000, mais je suis né dans les années 90,

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donc voilà, on baigne un peu dans cette culture,

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mon père, on écoutait un peu,

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donc voilà, j'ai grandi dans la musique en général,

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ma mère aimait la chanson française,

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et ouais, le rap, moi, j'y ai trouvé un art,

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à la fois d'expression, un art rythmique,

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un art social, la culture qui est le hip-hop,

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qui est une culture très riche,

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et voilà, donc moi petit à petit,

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j'ai commencé à râper tranquillement dans mon coin,

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et puis après 2012, à 16 ans, j'avais fait des battles dans ma vie,

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la capela, c'est-à-dire des clashs de rap,

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des joues de verbal, j'avais gagné un petit tournoi,

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et après, j'ai pris le temps de me construire, tu vois, dans ma vie,

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de bah moi, tu m'as vu en 2014, à l'époque, j'avais 19 ans,

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et voilà, j'étais encore un petit jeune en construction,

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donc ça sera dans mon identité artistique et humaine,

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donc il y avait ce choix d'avancer un peu,

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une forme d'exigence, un truc qui m'est artistique,

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et donc voilà, j'avais fait des petits projets,

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sans prétention, 2016, 2017, après...

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Des fèlènes un peu?

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À l'époque, non,

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après, donc il y a eu, Jérôgeon, un groupe, en fait,

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qui s'appelait Bienveillance,

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qui était un groupe un peu avec un style hybride,

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trap noise, avec un gars qui venait du métal,

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lui pour le coup, un autre qui touchait un peu à tout,

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qui fait de la folque, qui touchait, qui touche toujours à tout,

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qui fait de la folque, tout ça,

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on avait créé un type de son avec qui j'ai fait un peu de scène,

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et voilà, en parallèle, j'avais sorti,

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donc en 2019, un EP avec un beatmaker,

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où il faisait tous les musiques derrière,

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et moi, je rappelle,

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qui s'appelait Mauvaise Deal,

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qui s'appelait Mauvaise Pioche et moi, Dillet,

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donc j'adore les jeux de mots, tu me connais,

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et voilà, et donc, pas encore de live de Dillet,

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et ensuite, là, donc, à cette année,

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là, depuis un an, j'ai passé un peu de l'étape supérieure

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dans mon implication,

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en vous créant vraiment, on s'entend prêt

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à créer une vraie direction artistique,

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que j'ai poussée, du coup,

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donc, inscription, sasem, ce genre de choses,

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à se professionnaliser un petit peu,

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tu connais un tant qu'artiste,

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il faut être au four et au moulin,

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donc, il faut être comedy et manager,

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gérer les stratégies, les papiers,

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enfin, voilà,

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tout ce qui touche un peu à la création

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d'un niveau, un minimum sérieux qu'on est,

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et donc, voilà, en fait, j'ai créé donc,

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j'ai eu l'idée de créer deux EP,

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donc, EP, c'est le mini-album,

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c'est un format assez court,

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donc, un qui s'appelle Inner,

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et un qui s'appelle Peace,

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les deux se réunissant pour faire Inner Peace,

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qui veut dire Peace intérieur,

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et donc, tu vois, un, en fait,

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avec une pochette un peu sombre,

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tout ça, qui a été fait pour sortir en hiver,

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qui est sorti le 21 janvier de cette année,

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donc 2022.

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Ah, je l'avais vu, cette pochette,

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j'avais vu la pochette du fauteuil posé dehors,

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donc, avec, en pleine forêt, c'est ça?

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Non, celui-là, c'était plutôt Webbitume,

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avec des arbres derrière, effectivement,

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c'était sous la pluie,

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et alors, le tournage,

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un dimanche, comme ça, de matin,

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à porter un canapé, tu vois,

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mais voilà, et donc, un projet un peu plus

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sur l'introspection, tout ça,

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qui a été fait pour l'hiver,

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on est chez soi, on est au calme,

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on écoute les textes,

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donc, voilà, avec moi,

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mes questionnements un petit peu,

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avec toujours quand même,

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j'aime beaucoup d'importance au parole,

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avec un côté quand même,

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toujours aussi à l'esthétique,

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moi, j'aime quand ça kick, tu vois,

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j'aime jouer avec les mots,

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mais j'aime, tu vois, en freestyle,

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on machin, tout ça,

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et voilà, et ensuite, Peace,

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qui est arrivé, donc là, ce mois de juin,

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donc le 24 juin.

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Ouais, je l'ai écouté.

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Ouais, merci beaucoup.

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Et voilà, et donc, Peace un peu plus coloré,

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donc en fait, ces questionnements d'hineur,

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tendent vers un truc un peu positif,

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donc il y a un peu,

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un aspect philosophique là-dessus,

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et voilà, il est deux,

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donc, se réuniront pour arriver

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sur un CD double P,

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donc, d'outils,

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avec un petit morceau bonus,

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qui seront prêts à la fin de l'été,

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il y a déjà des précommandes,

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voilà, vous pourrez me trouver sur les réseaux,

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n'hésitez pas à commander,

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si vous, ça vous plaît.

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Il y a déjà un hit, d'ailleurs,

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dans le deuxième dans Peace,

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avec Mojo,

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alors, parlez-nous un peu de ce morceau, tu vois.

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Alors, ouais, Mojo, c'est le clip que j'ai fait

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pour accompagner, du coup, Peace.

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Donc, ouais, Mojo, je trouvais ça bien,

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je trouve qu'il est punchy, dynamique,

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ça me fait plaisir que tu trouves que ce soit un hit.

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Mais c'est, il a tout pour.

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Ouais, bah merci beaucoup à quoi,

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j'ai confiance en ta visoire artistique.

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T'es quoi, Mojo?

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Ouais, donc, le terme Mojo,

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c'est un peu un terme abstrait,

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c'est un morceau qu'on utilise

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pour dire un peu ce qu'on a d'énergie positive,

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qu'il y a plein de bonnes choses qui nous arrivent.

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Enfin, je sais pas, comment tu vois, toi, le terme Mojo,

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par contre, ça te dit quoi, toi, ça?

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Mojo, moi, le terme comme ça, il sort,

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tu me penses au gars, au mon gars,

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tu vois, un truc comme ça,

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ou voilà, et qu'en écoutant le morceau,

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en poisson que tu parles, tu vois un peu plus de

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le mojo, j'ai la baraquat, quoi.

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Ah, donc c'est le morceau qui t'a permis

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de comprendre le terme, si on le connaît.

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C'est le morceau qui m'a permis de comprendre le terme.

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Moi, j'ai le mojo, j'ai la baraquat,

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j'ai le truc qui déroule, quoi, c'est cool.

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C'est ça, exactement, bon karmache,

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ouc comme ça, quand il y a plein de bons événements

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qui nous arrivent, et donc, ouais, ce morceau, c'est un peu un hymne, à titre personnel,

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parce que dans la musique, en fait, j'essaie de faire un truc via mon expérience,

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mais en fait, qu'on connaît tous,

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il y a plein de choses qui sont universelles,

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tu vois, des moments durs, on en a tous,

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ce genre de choses, c'est un peu ça,

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donc ce morceau, il parle d'avoir dépassé

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des moments difficiles, et là, enfin,

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il y a le mojo, il y a la bonne énergie,

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on s'y accroche, et un peu, c'est une célébration de ça,

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et voilà, donc je célèbre un peu ça dedans,

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et j'espère l'entraîner aux gens, quoi.

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C'est un peu la célébration des bons moments, regardez, il y a la moitié plein,

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exactement, c'est tout le projet à propos de ça.

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Mais être accentuaux positifs, quoi.

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Ouais, ouais, et c'est un peu mon idéologie aussi,

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tu vois, dans un monde où il y a de quoi,

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il y a du négatif, tu vois,

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donc si tu focuses dessus pour moi, c'est fini,

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tu vois, j'ai pu être un moment un peu fatalisme,

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dire, tout est mort,

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je garde des fois un peu ce fonds-là en moi,

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tu vois, enfin, il fait peur,

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le monde, je comprends que les jeunes soient chauds,

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maintenant, c'est à apprendre à se raccrocher,

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peut-être, à des choses simples,

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à des moments qu'on va vivre,

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tu vois, ça fait un peu cliché de dire l'instant présent et tout,

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tu vois, des moments personnels,

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mais c'est la vérité, je pense,

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c'est à ce genre de choses qu'il faut se raccrocher,

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c'est-à-dire qu'il y a encore des gens bien,

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que le positif, il peut être là, des fois,

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on ne le voit pas,

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tu vois, et savoir le saisir,

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donc j'essaye de tendre vers ce truc,

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sinon, en fait, on s'est foutus.

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Maintenant, la composition, ça se ressent,

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tu vois, quand tu es monté canot au début,

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alors, tout ça, c'est vrai que tu as composé ce morceau

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qui est maintenant accompagné.

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Alors, c'est un procédé, en fait,

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qui s'appelle le sampling, qui se fait beaucoup dans l'Hip-Hop, notamment au début,

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en fait, c'est le fait de prendre une boucle de quelque chose,

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existante d'un morceau qu'on va aller chercher et creuser,

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et donc, de se dire, je vais en faire quelque chose,

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donc ça peut être la boucle en tant que tel,

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qu'on fait rejouer, on met des percussions par dessus.

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Là, par exemple, j'avais trouvé, c'était un extrait

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d'une intro, d'un morceau, d'un anime japonais,

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je ne peux même pas dire le titre, c'est en kanji, tu vois,

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et donc, j'ai entendu cette descente de piano,

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c'est un truc magistral, et après, tu vois, dans le morceau,

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en fait, j'ai coupé des bouts de partout,

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tout ça à rejouer, après, j'ai amené d'autres éléments,

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tu vois, des coeurs, des choses que j'ai composées,

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mais voilà, donc on est dans un truc de prendre des bouts de choses existantes

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pour les refaire, en faire autre chose,

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tu vois, comme je ne sais pas, faire des...

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je ne sais pas, dans le large, je pense ça doit exister,

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tu vas prendre des pièces, et tu vas faire de l'assemblage,

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et t'en fais quelque chose d'autre.

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On avait parlé, en fait, en un moment donné,

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c'est carrément ça, c'est qu'il y a un côté transversal

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au niveau de l'art, en fait, soit la musique qui m'a inspiré, finalement, le visuel, la picturale,

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ou que ce soit l'art contemporain, des fois, des musiciens m'ont s'en inspiré pour faire autre chose.

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Pour reprendre des thèmes, tu vois, par exemple, des jazz bands qui vont reprendre un thème

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existant, et qui vont se le réapproprier, et faire des variantes,

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ou même les covers, tu vois.

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Par exemple, je prends un exemple que j'aime bien,

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Jeff Buckley à l'Eluya, tu vois, qui reprenait Léonard Cohen,

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tu vois, ces deux morceaux complètement différents,

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avec une sensibilité différente.

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Là, on est vraiment sur de la réapplication différente,

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quand on parle de sampling, tu vois, des fois, enfin, je vais...

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tu peux pas trouver ce que j'ai pris, parce que tellement j'en ai fait autre chose,

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c'est impossible, ouais.

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Donc voilà, mes mots de Joe, c'était un truc où je crois qu'il y a quelque chose de magistral,

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mais c'est le premier morceau du projet.

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Je vous invite à aller voir le clip sur YouTube,

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on a un très beau clip aussi, les gars ont fait du bon taf,

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on a une belle esthétique, ça habille bien, un plage,

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je voulais de la nature, je voulais des éléments naturels,

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et voilà, je trouve que c'était un bon single d'entrée.

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Alors toi, c'est toutes les plateformes, c'est quoi ça?

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Exactement, les clips sont sur YouTube, et après, comme tout mon travail,

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je trouve que sur Spotify,

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10 heures de ça, vous tapez Delay,

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Inner, et voilà, et sinon, sur les réseaux,

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en même temps, j'en profite, Delay, D2LY,

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RNS,

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et voilà, Instagram, Facebook, venez me suivre,

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c'est comme ça que ça fonctionne, j'ai l'impression.

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Alors bien, génial, mais t'inquiète, ce sera,

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on ne mettra les liens, on en mettra les liens,

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on égoutera, on égoutera, on reparlera encore de tout ça,

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de toi encore.

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Donc finalement, c'est jouer avec le rap, c'est quelque chose qui permet d'avoir d'autres musiques, de ces différences, c'est le musicau qui rentre dans la même composition,

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et donc ça permet d'être super créatif, etc.

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Donc finalement, qu'est-ce que tu t'inspires dans le rap?

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Est-ce qu'il y a des personnes qui t'ont inspiré, plus que d'autres?

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Déjà qu'a ciblé TaMimo sur un truc juste,

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tu vois, le rap, pardon,

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ça fait 40 ans que c'est là, c'est plus fort que jamais,

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et ce qui fait sa force, c'est justement que ça arrive

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à aller piocher partout,

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et tu vois, ça n'a pas de limite, en fait, déjà, quand tu composes.

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Pour moi, dans le général, c'est bien déjà d'écouter tout,

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parce que tu t'inspires de choses qui vont te nourrir,

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mais le rap, en fait, tu vois, tu peux prendre...

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Moi, c'est ça que j'aime bien faire, tu vois,

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dans PCA, j'ai pris une boucle de salsa, je me suis dit, tiens, ça peut être cool,

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j'ai mis des drums un peu plus hip-hop, tu vois,

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donc en fait, le hip-hop va puiser un peu partout,

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et se régénérer en permanence, tu vois, il a évolué sans cesse,

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et c'est ce qui fait sa force, il stagne pas trop,

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quand d'autres genres vont atteindre des limites des fois,

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voilà, il y a ce truc où le hip-hop propose des limites,

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et donc, ouais, moi, ce qui m'inspire, c'est...

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là, dans le général, les gens qui ont poussé les limites, j'aime bien ça,

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tu vois, qui vont sortir des codes.

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Tu parles de Kanye West, des gars comme ça,

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et qui ont...

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Ouais, bah après prendre Kanye West,

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je ne suis pas fan de absolument tous ces projets,

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mais c'est des gens qui sont hyper inspirants, tu vois,

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qu'on voit comme des fous.

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Voilà, après, c'est pas le mec que j'ai pu s'écouter,

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sinon, bah, moi, j'aime bien toute la base,

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hip-hop New York 90, tu vois, là, on est dans la technique de la rime.

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Après, moi, j'étais un peu là-dedans, maintenant, je cherche de revenir,

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c'est peut-être le plus dur de re-simplifier.

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Enfin, ça, on est venu dans un truc simple,

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mais des fois, quand t'es trop dans la technique, la technique,

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bah, tu vas toucher des initiés, et tu es dans un truc...

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Bah, un peu comme dans l'arche, quand tu vas y avoir des niches comme ça,

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ou tu vas toucher que des gens qui ont vraiment les codes techniques.

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Et après, en fait, l'idée, c'est de revenir en gardant un truc complexe,

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mais simple, en même temps, qui va être accessible à tous,

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mais qui reste recherché, et ou n'importe qui va...

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se le prendre et dire, ok, ça me parle,

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on va avoir eu besoin d'écouter mille fois la chose, ou quoi comme dans l'art, tu vois.

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Moi, par exemple, je ne suis pas un grand connaisseur des codes,

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tu sais, on dit, c'est un art majeur, tout ça.

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Il y a des trucs où il a fallu que je grandisse,

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mais tu vois, il y a des tableaux, universelment,

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que t'es les codes de l'art ou pas.

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Tu vois, tu vas faire, ouais, ça me fait quelque chose, ça me touche.

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C'est ce que j'essaye de faire, tu vois, via mes paroles,

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via ce que je crée.

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Et donc, ouais, je ne t'ai pas répondu sur ce qui m'inspire, bah...

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En français, tu vois, j'ai adoré plein de choses.

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En fin, moi, vraiment, j'écoutais beaucoup, beaucoup de choses. Le hip-hop, ça reste mon truc principal.

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Même si je me trouvais une culture rock avant, tu vois, je pouvais mettre du Pink Floyd, Led Zeb.

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Mais en rap, ouais, aussi bien Sam, Soupa Kroo,

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que La Clica, que I Am à l'époque, tu vois.

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Aujourd'hui, je vais bien aimer des...

11:38

Je vais bien aimer, bah...

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J'aime bien le citer, malheureusement, il est plus là de Népal, tu vois,

11:43

qu'il était quelqu'un qui...

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C'était vraiment Lara, avant tout, quelqu'un qui ne montrait pas son visage.

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Dans le rap, tu vois, l'imagerie est très forte, l'ego.

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Népal, c'est quelqu'un qui crée, qui était très inspiré par les philosophies orientales,

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qui m'a beaucoup accompagné.

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Ça m'a fait vraiment quelque chose quand il est parti.

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Donc voilà, je place un gros repos en paix.

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Et qu'il était dans Collective, qui s'appelle La 75e Session,

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où c'était des gens qui s'entraînaient, tu vois,

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enfin, qui s'entraînaient avec des photographes, des artistes et tout,

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qu'ont vraiment ce mode de vie.

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Voilà.

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Il fait un milieu, en fait, finalement.

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Ouais, c'est ça, des différentes compétences.

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Et voilà, j'aime bien cette notion de partage, en fait, dans l'art.

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Tu vois, genre, même, moi, quand je fais de la guitare, j'aime bien les bœufs.

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Tu vois, tu te rassemble, tu joues, peu importe les niveaux.

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Ce que j'aime bien dans le rap aussi en commençant, que j'aime toujours, c'est...

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Je sais pas, le Barry Ferme, t'es un mec qui va beatboxer.

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Et voilà, c'est parti.

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Il y a une chanteuse qui arrive.

12:30

Il y a un mec qui rappe pas qu'improvisent et on rigole.

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Tu vois, on te passe un moment en sang.

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Aujourd'hui, d'ailleurs, je peux regretter un peu ça,

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qu'on est tous un peu derrière nos ordiens à balancer des trucs.

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Et finalement, des fois, on perd un peu ce truc humain,

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de rencontres que tu peux retrouver toujours dans les open mics.

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Tu vois, des fois, on va dire, ouais, le rap, c'est que des top-lines, machins très commerciales.

12:48

Tu vas te balader un peu partout, en fait.

12:49

Tu vois, dans les trucs d'open mics de machins, tu vas avoir des viviers de rappeurs.

12:52

Oui, avec un peu de problème.

12:53

Et qu'on comprend plus ce qu'on dit.

12:55

On dit culture urbaine, en général.

12:56

En fait, c'est quelque chose de rap.

12:58

C'est inspiré, finalement, tous les milieux, que ce soit le milieu de la mode,

13:00

que ce soit les milieux, en fait, finalement, avec des gars hyper connus.

13:04

En fait, c'est ça, c'est que tu vois...

13:06

C'est habillé avec des freins de street.

13:08

En fait, c'est ça, tu vois, c'est que le hip-hop, c'est ce côté,

13:10

on n'a pas d'argent, on va faire quelque chose quand même.

13:12

On va amener nos idées, on va faire avec ce qu'on a sur le style.

13:14

À l'époque, c'était vas-y, tu t'en fous, tu n'as pas d'argent, pas besoin de marque.

13:17

Tu vas donner de ta grand-mère, tu vois, tu vas prendre un truc,

13:19

tu crées ton style, tu vois.

13:21

Tu vois, des méthodes man, des trucs, une brosse à dons-là et tout.

13:23

Tu vois, des trucs incroyables.

13:24

Ou le masque de ski, tu vois, des trucs.

13:26

Et en fait, aujourd'hui, tu vois, même, on va dire,

13:28

les trucs parisiens ou de quartiers d'avoir le survêt dans la chaussette, tu vois, c'est une faute de goût, aujourd'hui, tu vois, des gens de la fashion nuque vont être comme ça, tu vois.

13:38

Donc oui, carrément, il y a ce côté où, voilà, enfin, ce côté où la rue influence beaucoup,

13:40

aujourd'hui, même à la bourgeoisie et à de la caparation,

13:42

ça, c'est un autre sujet, mais comme toutes les contre-cultures,

13:44

l'industrie voit qu'il y a de l'argent à faire,

13:46

ils récupèrent, et des fois, ils ont de la substance.

13:48

C'est inspirant, en fait, tu vois, t'as cassé les codes,

13:50

t'as cassé les codes et t'as créé quelque chose de nouveau,

13:52

et finalement, on s'inspire de toi.

13:54

Oui, après moi, j'ai ce côté un peu aussi gardeur du temple, parce que des fois, tu vois,

13:58

que ça arrive au jazz, ça arrive au rock, machin,

14:00

l'intelligentia, récupère le truc,

14:02

après, il y a toujours des gens qui vont pratiquer,

14:04

perpétuer une tradition, mais voilà, moi, le raf,

14:06

je trouve ça bien d'être à la pointe,

14:08

tu vois, d'essayer d'évoluer,

14:10

tenter de nouvelles choses, d'être ouvert aux nouveautés,

14:12

tu vois bien, moi, je suis...

14:14

En France, quand il y a un monde, j'ai peur d'un image le purer,

14:16

c'est parce que je faisais un peu du boom-bap,

14:18

alors que t'écoutes, je fais des refrains chantés, des trucs,

14:20

j'écoute des trucs anglais, de grind, de machin, enfin moi, je vais vraiment le puiser partout,

14:24

mais j'ai ce côté aussi où c'est bien de...

14:26

Moi, je suis beaucoup intéressé à la culture hip-hop,

14:29

je pense que c'est bien d'être dans la transmission comme dans tout,

14:31

tu vois, de regarder ce que c'est fait avant, de me dire,

14:33

ok, si on en est là aujourd'hui, c'est parce qu'un temple, un temple,

14:35

où on verra des portes, et c'est bien de le respecter, tu vois,

14:37

et de se rendre compte de tout cet héritage aussi qui est hyper riche,

14:40

qui a permis à des gens de s'éduquer,

14:42

tu vois, des gens qui n'avaient pas accès à la culture,

14:44

de se dire, ah tiens, je vais peut-être lire tel bouquin,

14:46

parce que tel rappeur en appart, les tuas dans les quartiers, c'est vraiment arrivé,

14:50

tu vois, des mecs de 40 ans aujourd'hui qui disent grâce au rap,

14:52

j'ai pu m'éduquer un peu moralement, culturellement,

14:54

donc voilà, c'est une culture populaire,

14:56

qui a donné beaucoup de choses, mais comme on a d'autres,

14:58

tu vois, plein de cultures populaires,

15:00

donc c'est bien de perpétuer cette chose, et de pas oublier ce qu'elle peut apporter.

15:02

Ah, c'est génial.

15:04

Mais aujourd'hui, on est dans un entre-deux où il y a de l'argent,

15:07

on a des jeunes qui ne s'intéressent plus forcément à cette culture,

15:10

ce qui n'est pas un problème en soi,

15:12

mais du coup, qui vont plus par l'intéressement,

15:15

mais ce qui est bien aussi, parce que tu vois, aujourd'hui,

15:17

si tu as moyen de sortir de la condition sociale merdique,

15:19

comme avant, tu rêvais d'être footballeur,

15:21

aujourd'hui, tu peux faire ton argent dans le rap,

15:23

t'en veux pour toi, mais moi, du coup, ça m'intéresse quand même

15:25

de dire, ok, tu vois, c'est encore plus profond que ça,

15:27

cette culture, et ça apporte des choses.

15:29

Et plus précisément, en fait, à Rennes,

15:31

est-ce qu'il y a une grosse... du rappeur, c'est...

15:33

Ouais, au sens large même du hip-hop, en fait,

15:35

on a une grosse histoire à Rennes, tu vois,

15:37

elle était une ville rock, on avait Transmusical notamment,

15:39

enfin, en gros, on avait une proximité avec la Manche,

15:41

on a eu beaucoup de punk, tout ça, enfin, on a un peu une ville underground,

15:45

et du coup, dans tous les milieux, en fait, il y a eu...

15:47

Il y a Transmusical aussi, déjà.

15:49

Ouais, Transmusical, tu vois, c'est un festival

15:51

où il y a eu Nirvana, première scène, enfin, en gros,

15:53

le programmateur, en fait, il passe son temps

15:55

à faire le tour du monde pour dénicher les trucs,

15:57

il y a une bonne vision, on découvre des trucs incroyables

15:59

là-bas qui, des fois, pète deux ans après.

16:01

Je fais une Nirvana première date,

16:03

Daft Punk avant qu'il soit connu, enfin, c'est vraiment la liste

16:05

et très, très longue. Et ouais, donc Rennes,

16:07

pour revenir au hip-hop, on a une très belle histoire,

16:09

il y a une action du monde, on a une grosse scène

16:11

de danseur dans le rap aussi.

16:13

Après, on n'a jamais eu vraiment, contrairement

16:15

à Dozy de Provinces, un gros nom sur la carte.

16:17

Tu vois, là, par exemple, on a, si, on va dire

16:19

Columbine, qui est un truc un peu plus popy,

16:21

enfin pop, même si c'est des rappeurs

16:23

à la base, on a Lorenzo, qui est dans un truc

16:25

un peu troll rap, c'est pas mon délire, tu vois.

16:27

Mais on n'a jamais eu notre nom.

16:29

On va tenter de le faire.

16:31

Avec Dill et Yes.

16:33

Je dis Mojo, dans Mojo, je vais mettre

16:35

sur la carte ma ville de Rennes.

16:37

C'est pas pour ce succès, je pense, c'est un poison.

16:39

Mais voilà, donc Rennes,

16:41

en fait, on a un gros vivier artistique, clairement.

16:43

Ouais, en tout cas, c'est pas la dernière fois

16:45

qu'elle se reste pas à te voir, on compte bien de te faire revenir ici.

16:47

C'est pas la première fois.

16:49

C'est pas la dernière. Ouais, d'ailleurs,

16:51

pour raconter un peu pourquoi je suis ici,

16:53

c'est qu'en fait, toi, en 2014, on s'est rencontrés,

16:55

il venait à nous deux. J'avais 19 ans,

16:57

j'étais un petit jeune qui voyagait. Donc un ami

16:59

qui connaissait un artiste danois.

17:01

Jordian San, ouais, qui avait croisé.

17:03

Exactement, quand je n'avais pas croisé, mais j'étais quelqu'un

17:05

qui était trop dalatois. Et voilà, on passait dans le coin.

17:07

Donc mon ami qui l'avait croisé me parle de cette tour de gays,

17:09

il faut qu'on y aille. Et voilà, on va à la tour

17:11

de gays et je tombe sur à quoi.

17:13

Donc déjà, le lieu super cool, à quoi

17:15

super artiste, super ruban qui nous a accueillis

17:17

tout ça et puis il aimait le hip-hop.

17:19

Enfin, tu aimais le hip-hop.

17:21

J'aime toujours le hip-hop, j'écoute du hip-hop, tous les jours.

17:23

En fait, on avait un débat sur le fait que,

17:25

à ce moment, la section d'assaut était devenue super commerciale,

17:27

mais on était là, non, mais à l'époque, Christa,

17:29

il était là, tu connais.

17:31

Et du coup, on a gardé contact avec à quoi on suivait de loin, lui,

17:35

il m'a laissé m'atturer.

17:37

T'es suivi de près, moi, j'ai regardé ton parcours,

17:39

j'ai adoré, j'ai vu l'évolution du gars,

17:41

j'ai dit, tiens, ça me se met en place, c'est toi.

17:43

Quel visionnaire.

17:45

Tu vois, tu m'as sollicité pendant

17:47

cette période horrible de confinement

17:49

à me dire bon, j'ai envie de t'inviter.

17:51

Moi, dès que tout ça est fini, bon,

17:53

c'est pas fini malheureusement, mais on est plus en confinement

17:55

et tu m'as dit...

17:57

Quand ça va mieux et tout, si ça te tente,

17:59

je t'invite de faire une résidence ici.

18:01

Et voilà, ça fait trop plaisir.

18:03

Moi, j'ai bouclé une orpice, j'attendais d'or ma matière

18:05

pour monter le live, et puis voilà,

18:07

Gouffa qui m'accompagne, qui est mon DJ,

18:09

qui sera, parce qu'on n'a pas encore fait un monde de date,

18:11

qui sera demain,

18:13

mon DJ sur scène,

18:15

et qui va m'accompagner, donc on est venu ici

18:17

à accueillir Thresk Paracoa pour...

18:19

Ok. Et vous avez rencontré, en fait,

18:21

du monde, des gens qui vous ont aidé,

18:23

vous avez sillonné un peu la région,

18:25

comment ça se passe, justement, cette résidence?

18:27

Alors, en fait, déjà, techniquement,

18:29

moi, j'en ai profité pour bouger un peu

18:31

avant de venir, vu qu'il y a de la route de Rennes,

18:33

donc j'ai fait Bordeaux Toulouse, mon penier,

18:35

c'était cool, j'ai atterri ici Gouffa Marojoin,

18:37

et donc, ouais, on a pu rencontrer

18:39

des gens, mais en fait, on a déjà plusieurs lieux

18:41

pour travailler, c'est cool. On a un lieu

18:43

où on vit, où on peut,

18:45

vu qu'on avait la travail montée, on a pu réfléchir

18:47

un peu, on a accès à la tour de guet,

18:49

et on a rencontré aussi quelqu'un de super cool

18:51

grâce à toi, du quoi, à quoi,

18:53

qui était prof de danse, et du coup,

18:55

il nous a ouvert les portes de chez lui, qui a une petite cave

18:57

avec du matos, tout ça,

18:59

donc on a pu se poser là, donc franchement, on est bien,

19:01

clairement, c'est juste qu'il fallait,

19:03

pour cette étape-là, de réflexion, de commencer

19:05

à travailler, on a ce qu'il faut.

19:07

Oui, puis, c'est le moment de se mettre ouvert aussi, tranquille,

19:09

de travailler tranquillement.

19:11

Ça fait du bien, tu sais, qu'on est beaucoup en ville,

19:13

ça fait du bien de couper, tu vois, avant.

19:15

Donc, voilà, on a un mélange de,

19:17

à la fois coupure, je veux pas dire vacances,

19:19

parce que c'est speed, quand même,

19:21

tu vois, on a du taf, on travaille,

19:23

et puis ça nourrit, voilà, l'inspiration,

19:25

en termes des effets de village,

19:27

les choses à la vie de bras, quand tu viens,

19:29

quand tu viens à Reine, ça aurait ma combat, etc.

19:31

Et taureaux, et tout, là.

19:33

Et voilà, non, en gros,

19:35

c'est ça, et puis, à la base, bah, le live,

19:37

de toute façon, il n'est pas très, très, très, à la fin,

19:39

on va rentrer, on va devoir aller en vraie salle de répète,

19:41

puis après, on appelle ça une résidence,

19:43

mais bon, on est entre la résidence créative et la résidence sénique,

19:45

c'est une vraie résidence sénique, entre guillemets,

19:47

c'est dans une vraie salle de concerts, c'est un peu l'italienne

19:49

dans le théâtre, donc ça, ce sera une étape encore après.

19:53

Donc je devais partir en mode, on n'a pas fini,

19:55

mais aussi, bon, je suis à Tresque, on a bossé ici,

19:57

on est à la Tour de Gaye, dans un super lieu,

19:59

donc voilà, on va proposer une petite formule

20:01

pour te remercier, puis pour les quelques personnes

20:03

autour qui soutiennent la Tour de Gaye aussi,

20:05

qui font vivre ce lieu, donc on va faire

20:07

un petit live un peu privé, quoi,

20:09

enfin, le potentiel n'est pas ça, un moment.

20:11

Il manche un petit live de restitution de résidence.

20:13

Oui, voilà, on s'est lé la fin, aussi,

20:15

de ce petit travail, et puis de toute façon,

20:17

on reviendra plus tard, beaucoup plus gros,

20:19

beaucoup plus fort.

20:20

On compte bien de te programmer,

20:22

je sais qu'à vous, faut qu'il t'attends,

20:24

vous avez du tarif encore, donc ça fait vraiment plaisir

20:26

de t'avoir ici, les gens, on peut te connaître

20:28

un peu mieux, etc.

20:30

Donc, de toute façon, les liens, on va les partager,

20:33

mais si tu veux un peu rebalancer,

20:35

un peu plus qu'il y a des liens,

20:37

des réseaux, etc.

20:38

C'est bon.

20:39

Alors, dillets, des deux oeufs, la Y,

20:41

tirer du bas, RNS sur Instagram,

20:43

Facebook dillets RNS,

20:45

YouTube dillets RNS, et puis,

20:47

sur toutes les plateformes Spotify,

20:49

tout ça, vous tapez dillets Inner,

20:51

ou dillets Peace, ou dillets Inner Peace,

20:53

et vous me trouverez quoi, donc allez vous abonner,

20:55

allez suivre, des fois, on y pense pas,

20:57

mais c'est des trucs qui font vivre la chose

20:59

et se refaire rendre plus visibles.

21:01

C'est de l'artisanat, c'est totalement auto-produit,

21:03

je m'aime et sous, ça coûte de l'argent,

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c'est beaucoup de travail, donc voilà,

21:07

c'est toujours un petit like, un petit partage,

21:09

ça donne beaucoup de force, et les CD qui arrive

21:11

à la fin de l'été, donc voilà,

21:13

je laisse ça vous a plu, en tout cas,

21:15

merci beaucoup à quoi, merci,

21:17

merci à la tour de guerre,

21:19

du coup au Gar pour votre accueil en général,

21:21

et puis, allez soutenir la tour de guerre,

21:23

c'est un lieu super, moi, c'est pas pour rien

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que je reviens ici, parce que ce lieu, il m'a touché,

21:27

à quoi aussi qu'un super artiste

21:29

allait voir son travail, il vous accueillera comme

21:31

il se doit, voilà, si on est ici,

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si on fait plus de 400 km,

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c'est pas pour rien, donc j'aurais pu aller

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à beaucoup d'endroits, j'avais des endroits à RNS,

21:39

merci beaucoup, merci.